COMMENT LES PRATICIENS ETRANGERS PEUVENT EXERCER EN FRANCE ?

Exercer la médecine en France en tant que praticien étranger : procédures et étapes clés

L’exercice de la médecine en France par des praticiens étrangers est soumis à des procédures spécifiques. Celles-ci varient en fonction du pays d’obtention du diplôme et des objectifs professionnels poursuivis, qu’il s’agisse d’une pratique permanente ou temporaire. Cet article détaille les étapes et démarches à suivre pour les praticiens issus de pays hors de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace économique européen (EEE) qui souhaitent exercer ou se former en France.

Comment exercer la médecine en France en fonction de votre diplôme ?

Si vous êtes un praticien diplômé hors de l’UE ou de l’EEE, vous devrez suivre des démarches précises pour obtenir une autorisation d’exercer en France. Ces procédures visent à évaluer vos compétences afin d’assurer qu’elles respectent les normes médicales françaises.

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Les Épreuves de Vérification des Connaissances (EVC)

Les Épreuves de Vérification des Connaissances (EVC) sont un passage obligé pour les praticiens étrangers diplômés hors de l’UE ou de l’EEE qui souhaitent exercer en France. Ces épreuves évaluent les compétences théoriques et pratiques des candidats. Elles permettent de vérifier que celles-ci sont conformes aux exigences du système de santé français.

Le dispositif des EVC concerne plusieurs professions médicales : les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et pharmaciens. Ces praticiens doivent prouver que leurs connaissances répondent aux standards français avant de pouvoir exercer. Réussir les EVC est la première étape pour obtenir une autorisation d’exercer, mais cela ne garantit pas immédiatement une pratique indépendante. Après avoir réussi ces épreuves, vous devrez passer par la Commission d’Autorisation d’Exercice (CAE) pour finaliser le processus.

La Commission d’Autorisation d’Exercice (CAE)

La Commission d’Autorisation d’Exercice (CAE) évalue les dossiers des praticiens étrangers titulaires de diplômes hors UE/EEE. Cette étape est essentielle pour obtenir la reconnaissance de vos qualifications en France.

La CAE analyse plusieurs critères : votre formation, vos diplômes et votre expérience professionnelle. Elle s’assure que vos compétences correspondent aux standards français, que ce soit pour un exercice hospitalier ou libéral. Si vous êtes biologiste médical, une demande spécifique doit également être soumise à la CAE.

Un accompagnement tout au long du processus est fortement recommandé, car les démarches peuvent varier en fonction de votre parcours.

Le Fellowship : Formation temporaire pour les praticiens étrangers

Le Fellowship, ou Autorisation Temporaire d’Exercice (ATE), permet aux praticiens étrangers de se former temporairement en France. Ce programme, d’une durée de 3 mois à 2 ans, s’adresse aux médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens ayant obtenu un diplôme de spécialité hors de l’UE.

Ce dispositif offre aux praticiens l’opportunité d’acquérir ou de perfectionner des compétences dans un cadre médical français, tout en leur permettant d’exercer pendant la durée de leur formation. Toutefois, le Fellowship ne donne pas accès à une pratique permanente. Il s’agit d’une formation temporaire, distincte des procédures comme les EVC ou la CAE, qui valident un diplôme pour un exercice pérenne.

Il est essentiel de suivre les étapes réglementaires en fonction de votre diplôme et de vos objectifs. Les Épreuves de Vérification des Connaissances (EVC) et la Commission d’Autorisation d’Exercice (CAE) sont les principales procédures pour obtenir une autorisation d’exercer, tandis que le Fellowship est une option temporaire destinée à la formation. Assurez-vous de bien comprendre chaque étape pour maximiser vos chances de réussite.

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